Les travaux sur l’état de lieux de l’entreprenariat dans l’Océan indien ont été restitués aux responsables de l’organisation indianocéanique par l’équipe du programme «Entrepreneuriat et facilitation des affaires dans l’océan Indien». Un projet, porté par la Commission de l’océan Indien et l’Union européenne.
C’est au siège de la Commission de l’Océan indien (COI) où s’est déroulé l’atelier de restitution sur l’état des lieux de l’entrepreneuriat dans l’océan Indien. Ces études permettent de mettre en lumière, les réels besoins des acteurs dans le domaine de l’entreprenariat. Cet état des lieux a porté sur les secteurs des plantes médicinales et cosmétiques, des produits de la mer et du tourisme. Le diagnostic a concerné les organismes d’appui et centres de formation ainsi que des start-ups et des micros, petites et moyennes entreprises (MPME), avec un accent sur les entreprises dirigées par les femmes et les jeunes, aux Comores, à Madagascar, à Maurice et aux Seychelles.
Les études font ressortir des divers besoins pour les entrepreneurs de la région. Ils concernent entre autres – un accès facilité au financement, à la formation et aux informations relatives aux différents marchés – un accompagnement approfondi (mentorat) pour le lancement et la gestion durable d’une entreprise, plus particulièrement pour les femmes et jeunes souvent désavantagés dans le monde de l’entrepreneuriat – la sensibilisation aux concepts d’économie bleue, verte et circulaire en lien avec les filières prioritaires du Programme (plantes médicinales et cosmétiques, des produits de la mer et du tourisme) – le renforcement du dialogue public-privé – l’amélioration de la compétitivité économique régionale.
« Le programme ENFA-OI traduit notre volonté de développer de nouveaux leviers de croissance économique dans une démarche de renforcement de l’écosystème entrepreneurial dans nos Etats membres. Cette action cible prioritairement les femmes et les jeunes de nos îles qui sont des acteurs clés dans le tissu économique de nos territoires », a souligné, Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la COI.
« En tant que projet régional, ENFA-OI pourra aussi apporter une valeur ajoutée spécifique en termes de synergies commerciales, partage des innovations technologiques, et échanges de bonnes pratiques entre filières dans les 4 états membres de la COI concernés », a déclaré, Florence Van Houtte, cheffe d’équipe de coopération de la délégation de l’Union européenne. Ce premier diagnostic a permis de poser les jalons des actions à venir du programme ENFA-OI, en accord avec les réels besoins émis par les acteurs régionaux, d’après un communiqué de presse publié à l’issue de l’atelier.
Le programme ENFA-OI mettra ainsi en œuvre des activités de renforcement des capacités des organismes d’appui et associations professionnelles du secteur privé, des MPME des filières susmentionnées. Il vise également la facilitation des échanges entre les entreprises de la région, la diffusion de bonnes pratiques, la mise en place d’un cadre de concertation des organismes d’appui ou encore l’organisation d’un concours régional de pitch pour les start-ups des secteurs concernés.
Maoulida Mbaé
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